La RSE, responsabilité sociétale de l’entreprise, est un formidable instrument que les USA savent utiliser dans le cadre de la guerre systémique qu’ils mènent depuis des décennies notamment contre la France.
Le but est simple, il vise à saper l’attractivité du concept de nation et d’attachement national, de sorte comme l’explique fort bien Raphaël Chauvancy de « détruire une entité stratégique collective pour n’en laisser subsister que des individus sans volonté. »
Cette activité est protéiforme et utilise également les techniques de guerre par le milieu social qui implique le choix du temps long (plusieurs décennies) et non celui du temps court qui est généralement celui d’un conflit armé.
Le choix d’une guerre de type systémique, c’est à dire qui utilise les productions culturelles, les productions de connaissances, les attaques des modèles sociétaux par la recension des « points de tension » et des « ferments de dissensions » permet de disloquer de manière discrète, insidieuse, difficilement détectable, puisque dans la durée, l’ennemi et de saper le récit national et le système de valeurs national susceptibles d’unir son peuple.
Dans ce cadre l’Union Européenne est vue par les états unis comme une entité consentante, un instrument efficace devant lui permettre d’atteindre le but recherché, à savoir, notamment la disparition du sentiment national, la fragmentation des sociétés nationales et l’affaiblissement de l’unité linguistique nationale.
La RSE (Responsabilité sociétale de l’entreprise) est un instrument très efficace pour supprimer les spécificités nationales, et contribue à priver les nations de leur droit souverain de choisir leurs propres cheminements civilisationnelles.
Diluer les spécificités des peuples et supprimer le principe spirituel propre à chaque nation, sont parmi les objectifs principaux de la commission européenne, filiale européenne des Etats Unis.
Voici donc ce que dit dans le texte la commission :
« La Commission invite les États membres à établir ou à mettre à jour pour le milieu de 2012, avec le concours des entreprises et autres parties prenantes, leurs plans ou leurs listes nationales d’actions prioritaires visant à promouvoir la RSE dans le contexte de la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020, en y faisant référence aux principes et lignes directrices internationalement reconnus en matière de RSE et en tenant compte des questions soulevées dans la présente communication.
L’Union devrait défendre les intérêts européens dans le contexte de l’élaboration de mesures internationales en matière de RSE, tout en assurant l’intégration des principes et lignes directrices internationalement reconnus dans ses propres politiques en la matière.
Privilégier les principes et lignes directrices internationalement reconnus en matière de RSE
Soucieuse de favoriser l’harmonisation des «règles du jeu» à l’échelle mondiale, la Commission entend renforcer sa coopération avec les États membres, les pays partenaires et les instances internationales compétentes afin d’encourager le respect des principes et lignes directrices afférents à la RSE qui sont internationalement reconnus et de favoriser leur cohérence. Cette action imposera également aux entreprises de l’Union de continuer à s’efforcer de respecter ces principes et lignes directrices. »
Ce texte démontre que l’objectif de la commission est clair. Le domaine sociétal doit se soustraire de la souveraineté nationale et le modèle sociétal américain doit s’imposer aux états membres par le truchement des directives européennes.
L’entité européenne ne cache même pas sa volonté de servir et de promouvoir le modèle de société américain, sous couvert d’uniformisation internationale.
Le schéma ci-après montre la manière dont les théories ou les pseudo-théories résultat du mariage malheureux de la science et de l’activisme viennent infester l’esprit français et le modèle sociétal français.

Au sein des directions des entreprises françaises, les départements en charge de la mise en œuvre de la RSE contribuent ainsi sans vraiment s’en rendre compte à soutenir l’impérialisme sociétal américain.
L’usage de l’écriture inclusive participe ainsi de l’affaiblissement de la langue et à la destruction de l’unité linguistique.
Les consultants avec lesquels les entreprises contractent participent à la mise en œuvre de l’impérialisme sociétal américains et sont heureux de faire la promotion du paradigme qui les nourrit.
Les formations woke sur la théorie des micro-agressions sont un exemple de contenu que de tels consultants inséminent dans l’esprit des employés français.
Quant au personnel RH chargé de mettre en œuvre la politique RSE de l’entreprise, convaincu d’exercer une activité qui a du sens, il s’active sans même se rendre compte de l’œuvre destructrice à laquelle il participe.
Voici donc le constat. Mais que faut-il faire ?
La réponse est simple.
La responsabilité sociétale de l’entreprise doit impérativement se limiter à l’écologie proprement dite et à l’inclusion des personnes handicapées physiques et/ou mentales.
Pour le reste, seul le parlement devrait être habilité à imposer la mise en œuvre de règles sociétales aux entreprises et aux personnes physiques françaises.
L’Union Européenne ainsi que les entreprises française doivent se voir refuser le pouvoir d’édicter ou/et de mettre en œuvre la moindre norme ou pratique sociétale, sans qu’une telle norme soit explicitement décrite et imposée par la loi française.